Nous sommes partis de Munich le 2 août 2011 en direction de Deggendorf en suivant l'Isar-Radweg, voie cyclable le long de la rivière de l'Isar , qui s’écoule depuis Scharnitz dans le Tyrol
autrichien jusqu’au Danube.
A Deggendorf, nous suivons les bords du Danube, qui nous mèneront jusqu'à Budapest.
A Passau, la ville aux trois rivières, il fait beau et nous avons notre 1ère crevaison.
L’université s’étend au bord de l’Inn.
Ce soir-là, nous rencontrons des couples de Français, d’Allemands et d’Italiens que nous retrouverons au fil des jours jusqu’à Budapest. Il fait bon au bord du Danube pour déguster une bière en voyant passer « les chalands » d’aujourd’hui, des barges énormes...
Nous croisons notre première sirène !
Nous sommes bientôt en Autriche.
A Schlögen, nous traversons dans un joli bac en bois, ici le fleuve circule entre les collines et de larges prairies. J’apprécierais mieux si je n’étais pas piqué par une guêpe.
Nous arrivons à Linz, par un samedi ensoleillé où nous ratons notre rendez-vous avec des hôtes Servas. Le dimanche est gris avec moins de monde ce qui permet de visiter la vieille ville plus tranquillement.
L’histoire nous a fait connaître l’horreur du camp de concentration de Mauthausen. La côte est difficile pour accéder à ce lieu de mémoire.
Dans la région agricole du Machland, nous observons de grands travaux de construction de digues.
Ce passage pluvieux se termine en quittant Grein.
A Melk, il faut arriver par le Danube pour voir l’abbaye qui nous domine depuis plus de trois siècles.
La Wachau est une vallée très agréable avec vignes, et abricotiers.
Nous restons trois jours à Tulln, afin de visiter Vienne, que nous admirons comme une des plus belles villes d’Europe que nous connaissons.
Le dimanche 14 août, Bratislava, même sous le soleil, ne présente pas le même intérêt. C’est un passage de quelques heures en Slovaquie, il fait très beau; que de monde à vélo, rollers et
cavaliers sur cette double piste qui circule entre des étangs, le Duna canalisé et le grand Danube.
En Hongrie, nous laissons l’Eurovélo 6 tout en suivant le Duna à distance.
Nous faisons une pause de 2 nuits à Györ, pour aller visiter l’Abbaye de Pannonhalma à 30km de là.
A Komaron, nous découvrons une ancienne base de l’Armée rouge et les thermes.
Après Estergom, nous laissons le Duna à Dömös pour traverser le parc naturel du Nemzeti avant de redescendre vers Szentendre.
Nous passons le week-end à Pomaz pour visiter Skanzen en compagnie de nos hôtes Servas.
Budapest est une belle ville, mais il fait très chaud, même sur les hauteurs de Buda.
Nous quittons Budapest pour remonter vers le Duna-Kanyar (coude du Danube) jusqu’au village de Kismaros qui a eu une histoire assez mouvementée.
Suivant les conseils de Judit, nous avons roulé vers le vieux village-musée de Hölökkö plus au nord, dans la région du Matra, par des routes et des chemins de campagnes pas toujours très faciles.
Ensuite ce fut la Grande Plaine hongroise avec ses longues lignes droites...
En descendant vers Szeged, nous avons longé la Tisza.
Cette ville, malgré des chantiers importants en cet été, vaut le détour et le camping est proche du centre.
Nous quittons bientôt la Hongrie pour entrer en Roumanie par Cenad.
Une nuit en camping à Timisoara pour visiter le centre historique, puis nous partons à travers la campagne.
A Buzias, la ville thermale ne semble attirer que les curistes roumains.
Nous traversons Resita, une vielle ville industrielle, pour visiter son musée des trains (en plein air).
A partir de Resita, la route grimpe dans le massif des Carpates méridionales et le parc national de Semenic, nous sommes à plus de 1000m, un exploit pour nous à vélo.
Nous retrouvons le Danube à Orsova pour passer ensuite en Serbie. Passage court et non prévu, mais très agréable.
Nous sommes entrés en Bulgarie à Vidin, pour se rendre à Belogradchik, nous y faisons une pause de presque 3 jours dans les "Rochers". Nous avons pris le train avec les vélos à Mezdra, pour éviter Sofia et sa banlieue, par un beau dimanche.
De Blagoevgrad, par une longue montée pour visiter le magnifique monastère du Rila, et un passage dans la station de ski de Bansko\Razlog.
Notre passage dans les montagnes du Rhodope restera un très bon moment. Le retour vers la plaine, un dimanche, a été très rapide. Nous avons suivi ensuite le cours de la rivière Maritza. Pour rejoindre Edirne en Turquie.
A Edirne, nous avons fait une journée de pause car c'est une ville riche et puis quel contraste en venant de Bulgarie !
Nous avons testé les transports en cars depuis Edirne jusqu'à Istanbul, la sortie de la gare routière fut très difficile. 4 jours à Istanbul, c'est peu pour une agglomération de 15 millions d'âmes.
İmpossible (ou presque) de faire du vélo...
D'İstanbul en Cappadoce, par le car, il faut une nuit complête. Ce qui n'a pas empêché de prendre le vélo pour 4 jours non-stop de ballades et visites.
De Cappadoce à Pamukkale, de nouveau une nuit en car, arrivée avant 5 heures du matin, c'est dur ! Depuis ce site superbe, nous avons repris nos vélos pour un retour en suivant plus ou moins les côtes de la mer Egee et la mer de marmara jusqu'à İstanbul.